Les élus du groupe Citoyens du Montargois s’indignent de la manière dont M. Door a pris la décision de contrevenir au décret sur les rythmes scolaires sans délibération préalable du conseil municipal ni avis de la commission « enfance -affaires scolaires ». Ils l’apprennent par un courrier envoyé aux parents d’élèves et par voie de presse

(http://www.larep.fr/loiret/actualite/pays/gatinais/montargis/2014/04/15/montargis-dit-non-aux-nouveaux-rythmes-scolaires_1966678.html).
Quel exemple de l’utilité d’un conseil municipal à Montargis !

Par ailleurs, les chiffres publiés dans La République du Centre du 15 avril posent question. Un surcoût de 350 000 euros pour 1400 élèves est annoncé, en comparaison de 200 000 euros à Amilly pour 1200 élèves. Par ailleurs, une durée de 2h30 d’activités par jour est évoquée. Or l’allongement des temps péri-scolaires est de 3h par semaine par rapport à l’existant, plus éventuellement 2h le mercredi midi. Soit maximum 1h de plus par jour. Nous rappelons enfin que certaines associations déjà subventionnées par la mairie ont la compétence et les ressources humaines pour intervenir en temps péri-scolaire.

En prenant la décision de ne pas appliquer le décret portant sur les rythmes scolaires, sans justification par un projet éducatif de territoire, M. le maire prend le risque d’une opposition de l’Éducation Nationale, qui conduirait à une application forcée de la réforme, avec des temps péri-scolaires organisés en catastrophe et à fort coût. Il nous semble que se joue ici une joute politique nationale dont nos enfants (ou petit-enfants) sont otages.

Quelque soit la solution validée par le conseil municipal et l’Éducation Nationale pour la rentrée 2014, nous proposons la mise en place d’un comité consultatif constitué de parents d’élèves, de représentants des équipes enseignantes et des associations intéressées. Ce comité aurait pour mission le suivi et l’évaluation des temps périscolaires mis en place en 2014 et la proposition d’améliorations pour 2015.